Ségolène Royal "de retour sur la piste"
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Ségolène Royal "de retour sur la piste"
Avec 60,61% des voix, elle est la candidate la mieux élue du PS.
Ségolène Royal revient sur le devant de la scène nationale. Dimanche soir, la présidente de la région Poitou-Charentes a été la première dirigeante d'envergure nationale à prendre la parole, coupant l'herbe sous le pied au Premier ministre, François Fillon, et à la premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry.
Le 2e meilleur score de France
Dans sa région, elle a recueilli 60,61% des suffrages, enregistrant le deuxième meilleur résultat de ces élections. Son adversaire, le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau n'obtient que 39,39% des voix. Beau joueur, il a félicité la candidate socialiste sur Twitter.
"J'avais appelé à un vote d'espérance, vous avez répondu", s'est réjouie Ségolène Royal avant d'ajouter : ce vote constitue une sanction qui "a pris pour la droite l'allure d'une déroute".
A ses yeux, l'issue des régionales témoigne "d'une sévère mise en demeure qui est faite au gouvernement de Nicolas Sarkozy". "Tout recule, tout se précarise et nous ne l'acceptons pas", a-t-elle estimé, dressant la liste des "régressions" que la droite fait subir à la France "dans tous les domaines : salaires, pouvoir d'achat, retraite, santé, agriculture, logement, services public".
Sa région, son laboratoire
Pour Ségolène Royal, qui avait fait du Poitou-Charentes son laboratoire avant de se lancer dans la course présidentielle pour 2007, "les régions ont tenu leur rôle de rempart contre les effets d'une politique injuste". "Notre capacité de résistance a été reconnue", a-t-elle déclaré, adressant "une pensée très affectueuse" aux autres présidents de région socialistes. "Cette unité nous donne un souffle, une nouvelle chance", a-t-elle souligné, omettant de préciser si elle parlait de la région ou de la France.
En 2004, Ségolène Royal avait incarné la "vague rose". Face à la candidate de droite soutenue par le Premier ministre de l'époque, Jean-Pierre Raffarin, elle avait recueilli 55% des suffrages.
"Tout le monde la croyait perdue"
La victoire de dimanche soir engrangée, avec six points de plus, son entourage filait la métaphore sportive après des mois de campagne loin de Paris, du Parti socialiste et des sondages nationaux. Ségolène Royal serait "comme une athlète de très haut niveau qui s'est fait une triple fracture. Tout le monde, la croyait perdue mais elle est de retour sur la piste".
Ségolène Royal revient sur le devant de la scène nationale. Dimanche soir, la présidente de la région Poitou-Charentes a été la première dirigeante d'envergure nationale à prendre la parole, coupant l'herbe sous le pied au Premier ministre, François Fillon, et à la premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry.
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Dans sa région, elle a recueilli 60,61% des suffrages, enregistrant le deuxième meilleur résultat de ces élections. Son adversaire, le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau n'obtient que 39,39% des voix. Beau joueur, il a félicité la candidate socialiste sur Twitter.
"J'avais appelé à un vote d'espérance, vous avez répondu", s'est réjouie Ségolène Royal avant d'ajouter : ce vote constitue une sanction qui "a pris pour la droite l'allure d'une déroute".
A ses yeux, l'issue des régionales témoigne "d'une sévère mise en demeure qui est faite au gouvernement de Nicolas Sarkozy". "Tout recule, tout se précarise et nous ne l'acceptons pas", a-t-elle estimé, dressant la liste des "régressions" que la droite fait subir à la France "dans tous les domaines : salaires, pouvoir d'achat, retraite, santé, agriculture, logement, services public".
Sa région, son laboratoire
Pour Ségolène Royal, qui avait fait du Poitou-Charentes son laboratoire avant de se lancer dans la course présidentielle pour 2007, "les régions ont tenu leur rôle de rempart contre les effets d'une politique injuste". "Notre capacité de résistance a été reconnue", a-t-elle déclaré, adressant "une pensée très affectueuse" aux autres présidents de région socialistes. "Cette unité nous donne un souffle, une nouvelle chance", a-t-elle souligné, omettant de préciser si elle parlait de la région ou de la France.
En 2004, Ségolène Royal avait incarné la "vague rose". Face à la candidate de droite soutenue par le Premier ministre de l'époque, Jean-Pierre Raffarin, elle avait recueilli 55% des suffrages.
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